Vous partez travailler en tant que personne au pair durant un certain temps ou vous êtes la famille d’accueil qui va la recevoir ? Dans les deux cas, une assurance au pair peut être souscrite afin d’être protégé en cas de sinistres corporels ou matériels. Généralement, nous utilisons le terme de fille au pair, les femmes partant le plus souvent effectuer cette activité. Que ce soit pour découvrir un pays, une culture ou pour apprendre une langue, informez-vous tout de suite sur les spécificités, les garanties et les tarifs de cette assurance.
Sommaire
L’assurance au pair est-elle obligatoire ?
L’assurance au pair n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée pour éviter des dommages qui peuvent coûter cher, surtout sur un séjour à l'étranger de longue durée. Le contrat est souscrit par la personne au pair ou bien par la famille d’accueil. En effet, le ou la au pair est considéré par la famille qui l’héberge comme un vrai membre, il ou elle s’occupant des enfants et des tâches domestiques au quotidien.
Les personnes partant exercer cette activité sont des femmes dans la grande majorité, c’est pourquoi nous les appelons communément les filles au pair. Nous utiliserons ce terme dans la suite de cet article.
Le séjour peut s’effectuer en France ou à l’étranger, l’assurance fille au pair peut donc être sollicitée pour partir en Angleterre par exemple. Les institutions qui l’organisent demandent souvent l’assurance au pair afin de protéger l’individu au pair.
Le minimum de garantie pour pouvoir signer le contrat de cette activité est la responsabilité civile. Autrement dit, elle couvre les dommages physiques et matériels causés à autrui lorsque l’accident est responsable.
Pour trouver une famille d’accueil, il existe l’Union française des agences au pair, l’Union nationale des organisations de séjours éducatifs, linguistiques et de formation en langues ou encore l’Office national de garantie des séjours linguistiques et éducatifs.
Quel est le prix d’une assurance au pair ?
En moyenne, le coût mensuel d’une assurance au pair est de 25 €.
La plupart des grandes compagnies d’assurance, comme AXA, la MAIF, AXA, Travel Zen, AVI, proposent la souscription d’un contrat d’assurance au pair. Vous trouverez dans le tableau ci-dessous un comparatif d’assurances fille au pair, dont l’assurance cap au pair de Chapka :
Assureurs | Prix / personne / mois | Notre Avis |
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À partir de 23 € |
Frais médicaux et d’hospitalisation jusqu’à 1 500 000 € Assurances bagages dans la limite de 3 000 € Limite d’âge de souscription de 30 ans Cotisation à partir de 49 € sans CEAM | |
À partir de 27 € |
Couverture sans franchise Responsabilité civile garantie jusqu’à 4 500 000 € Frais médicaux et d’hospitalisation dans la limite de 1 000 000 € Assurance valises jusqu’à 2 500 € seulement | |
À partir de 29 € en Europe et 35 € dans le reste du monde |
Choix libre du médecin et de l’hôpital Garantie des sports hivernaux et à risque Limite de responsabilité civile à 150 000 € seulement Présence d’une franchise selon les garanties |
Le prix d'une assurance pour une jeune fille au pair varie selon différents critères, tels que :
- du pays d’origine de l’individu au pair ;
- de la durée du séjour ;
- de la destination ;
- des garanties demandées.
Pour bien choisir votre assurance au pair, il est primordial d’analyser les conditions de prise en charge des dépenses, en particulier des frais médicaux et d’hospitalisation, les modalités de rapatriement et les différentes exclusions.
L’assurance responsabilité civile jeune fille au pair
La responsabilité civile de l’assurance au pair est la garantie minimale obligatoire à souscrire avant le départ. Elle peut faire partie d’un contrat individuel ou d’une extension de garantie demandée par la famille d’accueil à sa compagnie d’assurance.
La responsabilité civile la couvre contre les dommages causés aux tiers, qu’ils soient corporels ou matériels, dans ou en dehors de la famille d’accueil. En fonction de la situation, c'est à la jeune fille au pair, ou bien à l'organisme qui l'envoie à l'étranger ou encore à la famille d'accueil de souscrire à cette garantie.
L’assurance santé jeune fille au pair
Second point à prendre en compte, l’assurance médicale au pair. En effet, elle protège la personne des frais médicaux à payer sur place en cas de besoin et lui fait bénéficier d’une assistance rapatriement si l'état de santé ou la situation sanitaire dans le pays le requiert.
Selon certaines destinations, comme aux États-Unis, les frais de santé peuvent s’avérer être très élevés. L’assurance maladie jeune fille au pair prend en charge le montant de ces frais et permet de réaliser des économies. Les frais peuvent être :
- de santé, à 100 % avec une certaine limite et avec ou sans franchise ;
- d’hospitalisation, avec la possible présence d’un proche ;
- des soins psychiatriques et psychologiques ou liés à la maternité ;
- dentaires d’urgence ou suite à un accident ;
- de rapatriement à n’importe quel moment, à 100 % et aux frais réels ;
- d’invalidité définitive et totale ou partielle ;
- pour des sports d’hiver ou à risque.
Normalement, les personnes au pair exerçant en France bénéficient déjà d’une couverture minimale grâce à l’Assurance maladie et ceux à l’étranger sont protégés de certaines dépenses par la CEAM, la carte européenne d’assurance maladie. Bien entendu, cela n’exclut pas le fait d’être en plus titulaire d’une assurance complète, les montants d’indemnisation de ce système étant relativement faibles.
Les garanties complémentaires de l’assurance jeune fille au pair
Pour couvrir au maximum l’individu au pair, d’autres garanties sont disponibles, par exemple :
- l’assurance bagages, contre le vol, la perte et la détérioration ;
- la prise en charge de l’hébergement lors d’un changement de famille d’accueil ;
- le retour anticipé, si un proche est hospitalisé gravement ou décède ;
- le remboursement des frais de scolarité, en cas de modification de famille et de ville, d’un rapatriement pour raison médicale ou d’un retour anticipé ;
- les frais de réfection lors d’une perte de clés ;
- la transmission de messages à caractère urgent ;
- l’avance de caution pénale ou d’argent en cas de vol des moyens de paiement, des papiers d’identité et des billets d’avion ;
- une assistance juridique lors d’un litige.
Aussi, si c'est la famille d’accueil qui souscrit le contrat d'assurance, elle peut bénéficier d’un remboursement des frais d’adhésion en cas d’annulation ou d'interruption de séjour de la fille au pair en cas de maladie, accident ou rapatriement médical sans possibilité de remplacement, ainsi que d'une indemnité si la jeune fille au pair ne se présente pas ou si elle est rapatriée
Selon certains pays, les familles doivent contracter une assurance au pair à leur charge. C’est le cas de l’Allemagne et de la Suisse.
L’assurance au pair et le Covid-19
En raison de l’épidémie mondiale du Covid-19, la plupart des assureurs se sont adaptés et proposent désormais :
- une couverture spécifique ou élargie ;
- la mention de la prise en charge des frais médicaux en cas de sa contamination sur l’attestation d’assurance.
Votre contrat peut ainsi vous permettre d'annuler votre séjour si vous êtes malade à cause du virus ou si vous êtes mis en quarantaine.
Il est important de bien vérifier en amont si le contrat inclut la prise en charge liée au Covid - 19 et ses conséquences. En effet, quelques pays exigent cette mention pour vous accorder un droit d'entrée sur leur territoire.
Que doit comporter un contrat d’assurance au pair ?
La présence d'un contrat ente la famille d'accueil et la jeune fille au pair n'est pas obligatoire dans tous les pays. Au Canada et en Australie, seulement un visa PVT/WHV est demandé pour pouvoir travailler dans une famille.
Il est néanmoins très conseillé de rédiger un contrat afin de poser par écrit les clauses du contrat, en précisant les éléments suivants :
- la durée du séjour de 12 mois maximum ;
- les missions ;
- les horaires professionnels qui ne doivent pas dépasser 30 heures par semaine ;
- le montant de l’argent de poche ;
- les moments de temps libre et les congés ;
- les aides financières pour prendre des cours linguistiques.
Si la collaboration ne s’avère pas être fructueuse, chacune des parties peut décider de rompre le contrat, avec ou sans préavis, selon les dispositions stipulées dans le contrat signé.
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